L’histoire de Callvin commence en Septembre 2004 à la gare de Lyon.
Stéphane part en vacances, et Olivier qui l’accompagne lui demande « Tu as pensé à prendre tes capotes et tes cartes de visite ? »
Les deux amis s’exclament :
« Et si on mettait des cartes de visite sur des capotes ? »
Pendant les vacances, l’idée ne quitte pas Stéphane. Il tâte le terrain, regarde, teste, pose des questions, et se rend compte que le concept ne laisse pas indifférent.
Quand Stéphane revient à Paris, les deux amis décident de se lancer.
Olivier se charge du business plan et dépose les statuts, et Stéphane prépare l’étude de marché. Graphiste de formation, il se charge également de trouver un fournisseur et la technologie qui leur permettra d’imprimer images et messages sur les emballages de préservatifs.
Le duo est alors rejoint par un troisième associé, Olivier Marchal, le fondateur de Cinestore, leader européen du merchandising cinéma.
Le 1er avril 2005, la société est officiellement créée. Elle s’installe chez Stéphane, avec le bureau dans le salon et la machine dans la cuisine, et les premières commandes arrivent.
Pendant six mois, Callvin perfectionne sa technique d’impression.
En novembre 2005, le site est lancé.
Pour que Callvin prenne réellement son envol, il lui fallait de la publicité. C’est chose faite avec un article publié dans FHM, puis un joli sujet dans le 20h de France 2.
Du jour au lendemain, les commandes affluent.
Notre première commande commande, 500 préservatifs pour la cité de la santé.
En mars 2006, il fait réaliser par un créateur de mode deux robes en préservatifs, que deux jeunes femmes portent sur la Croisette pendant le Festival de Cannes... Mais les robes sont tellement réussies que personne ne remarque qu’elles sont faites de préservatifs, et les jeunes filles passent inaperçues. Cette opération a coûté cher à Callvin, et la marque doit se relever de son échec.
Mais Stéphane rebondit en déclinant la fameuse phrase « I love Paris » sur les préservatifs. Il dépose le logo dans la classe des préservatifs, des briquets et des cendriers.
L’enthousiasme est immédiat, et Callvin s’installe dans plusieurs dizaines de magasins de souvenirs. Face à son succès, la marque doit désormais trouver un distributeur.
En avril 2007, c’est chose faite. Ses préservatifs sont présents dans 140 magasins, et la société Hachette (Relay) installe ses produits dans toutes ses boutiques.
Durant les dix années qui ont suivies, Callvin s’est efforcée d’étendre sa marque en Europe. Les préservatifs « I love... » sont ainsi arrivés à Londres, Madrid, Rome, Berlin et Ibiza, et les produits humoristiques ont débarqué dans les boutiques cadeaux.
Les préservatifs de Callvin sont disponibles dans divers points de vente : magasins de souvenirs et de cadeaux, concept stores, tabac presses, stations-service, magasins de fêtes et love shops.
Les préservatifs de la marque française sont vendus dans 22 pays européens.
En 2015, un nouvel associé intègre Callvin, Gregory Prouveze, diplômé de l’institut supérieur de gestion, et vient compléter l’équipe.
En 2019, la société realise une collection pour la marque Yves Saint-Laurent, qui est proposée dans leur Concept Store, rue du faubourg Saint Honoré.
Début 2020, la marque s’implante sur le sol américain grâce à une collaboration avec Business France et accompagne la maison Saint Laurent pour l’implantation des produits dans la boutique de la maison de mode sur Rodéo Drive à Beverly Hills.